Thomas De Pariente, est enseignant en sciences économiques, chef d’entreprise et membre d’une association d’anciens joueurs de l’AS Cannes football et depuis hier Élu..

 

               Tout d’abord, quel est pour vous le lieu emblématique de Cannes ?

THE question. Il y en a un grand nombre, au gré du rapport affectif que
chacun entretient avec la ville. A mes yeux le Vieux Port coincé entre le
versant est du Suquet, la Mairie, le Palais des Festivals et la mer
concentre beaucoup d’emblèmes de ce qu’est Cannes.

                     Et votre lieu préféré ?
La partie du boulevard Gazagnaire entre la villa Gould et le port du mouré
rouge.Magique à tous égards.

                     Qu’aimeriez-vous apporter à la ville de Cannes ?
On se sent minuscule à l’énoncé de votre question. Et s’il fallait désigner
un thème, j’évoquerais la réunification de l’économique et du social. Long
à expliquer mais très ancré en moi.

                      Avez-vous une anecdote à nous livrer concernant la campagne ?
Wahou. C’est fou mais rien ne me vient d’anecdotique. Pas d’acte manqué ni
de chute Vidéo Gag, rien de croustillant. A la limite une ou deux réunions
où j’ai fini trempé. J’ai l’énergie, disons… moite. Toujours sympa de
mouiller la chemise devant une assemblée. Qu’est-ce qu’il a lui? Ben il est
trempé. Sinon la campagne a peut-être été longue mais d’une fluidité
incroyable. Les mois se sont enchaînés avec une multiplication des tâches
telle que je ne l’ai pas vue passer. Avec plusieurs personnes de l’équipe,
nous avons pourtant passé plus d’un semestre à travailler et faire
participer les Cannois sur le contenu du projet de David. Pratiquement
chaque soir. Nous étions parfois trois, puis trente le lendemain. Une
énergie incroyable s’en est dégagée. Pas mal d’enthousiasme aussi, à des
années lumières de l’image que l’on peut avoir de la “politique”. Beaucoup
d’entre nous, la plupart même, ne sommes pas des politiques.

 

                  Pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec Monsieur Lisnard ?
Elle remonte aux tout premiers jours d’après son élection comme adjoint de
Bernard Brochand en 2001. Nous portions un projet pour la télévision locale
avec un ami et David nous a reçus pour l’évoquer. De nombreuses réunions
ont suivi. Pour la petite histoire, le projet n’a pas abouti. Nous aurions
pu en tirer une certaine aigreur. Cela a été tout le contraire. J’ai vu en
David un bosseur fou, un homme intègre, éthique et juste. Mais surtout
fidèle à la parole donnée, un Cannois qui aime sa ville au moins autant que
cela peut être mon cas. Je l’ai vu évoluer aussi, se bonifier, s’épanouir
pleinement dans son rôle. A mes yeux tout Cannois est un serviteur, c’est
inscrit dans l’ADN local. Et servir lui sied à merveille.

                   Quelle est la qualité principale, selon vous, de Monsieur Lisnard ?
Toutes celles que je viens d’énoncer. Plus l’humour dont il déborde.

                    En tant que membre des anciens joueurs de l’AS Cannes, quels sont vos pronostics pour la Coupe du Monde 2014 ?
Un fiasco organisationnel. Ca a l’air bien parti pour. Le Brésil sera prêt
pour les JO de 2016 mais je crois comprendre que le Mondial 2014 arrive
bien tôt. Sportivement? L’Allemagne. J’ai eu le privilège de la voir jouer
au Stade de France et rarement une équipe m’est apparue aussi puissante,
rapide et douée. Collectivement et individuellement. Un éventuel succès à
la Coupe du Monde couronnerait dix ans d’efforts de formation et de
restructuration du football germanique. Ils le méritent d’abord pour cela.

 

Merci Monsieur De Pariente pour ses confidences…Vive Cannes..