Le Festival de la plaisance ? C’est chaque année que nous y allons !

Mais cette fois, c’est en super V.I.P. que nous y serons !

Nos cartons V.I.P. en main, nous voici donc en train de déambuler sur la Croisette quand soudain : « OH MY GOD ! », l’une d’entre nous n’a pas mis ses talons de 12 ! Retour à la case départ !

Avec des places V.I.P., nous nous devons d’être haut perchées !

Arrivées devant le Salon, c’est avec fierté que nous brandissons notre Pass à qui veut bien le regarder, en l’occurrence, ici ce sera l’hôtesse !

Le marathon commence… Il est 17 heures et le salon ferme à 19 heures. Soit deux heures pour rentabiliser notre Pass… Partout (ben quoi, personne n’a jamais regardé Fort Boyard ?).

Nous courons dans les allées, les marques s’enchaînent, l’appareil photo se déchaîne et nos poses avec ! Nous admirons ces palaces flottants, truffés de matériaux rares et d’ingéniosité (qui pourrait imaginer que cette table pour vingt personnes peut en quelques minutes devenir un bain de soleil géant ?).

Parlons-en, du soleil ! Après près de 12 km (en talons, svp !) de marche, nous voici complètement assoiffées. Encore une fois, notre Pass magique nous sauvera.

En effet, le « Club V.I.P. by Intuitions » s’avère notre oasis, aujourd’hui.

Deux coupes de champagne et quelques douceurs (un millier plutôt, « open cake » oblige) plus tard, nous voilà requinquées, mais quelque peu pompettes… Merci, maison Bollinger et Jérôme de Oliveira, champion du monde de pâtisserie !

Étape suivante : le tour de bateau ! Et oui, ici il est possible de valser entre les deux ports… Tout un chacun a accès à une navette faisant la traversée. Mais nous, toujours grâce à ce petit miracle rouge et cartonné, nous empruntons la navette V.I.P.

Certes, les sièges sont en cuir et le moteur plus puissant, mais aussi et surtout, le capitaine est canon ! Nous a-t-il fait tourner la tête, ou serait-ce plutôt le champagne dégusté précédemment ?

Une chose est sûre, malgré nos talons de 12, nous nous sentons bien légères…

Nous parcourons en vitesse l’enfilade de bateaux d’occasion du Port Canto en nous demandant dans combien d’années, à nous deux, nous pourrons en acquérir un.

Lassées de compter, nous partons maintenant à la recherche de notre troisième et dernier privilège : circuler à bord de la voiture officielle !

Après de nombreuses recherches peu fructueuses (champagne aidant), nous accostons un employé (trié sur le volet, catégorie mignon) qui nous annonce que l’accès aux voitures officielles était sur réservation… C’est d’un air très agacé que nous lui expliquons alors qui nous sommes et que nous n’avons pas pour habitude de réserver !!! Heureusement pour lui, cette péripétie n’est pas survenue lorsque nous étions devant cette merveilleuse œuvre de l’exposition temporaire de Bezzina représentant un poing fermé en bronze ! Le dong aurait pu être mortel !

Voyant bien que nous l’embarrassons, nous lui remettons nos cartes et tournons les talons (abîmés après tant de marche). Pas le temps de s’attarder sur ses joues rouges de honte…

En effet, un bateau encore plus performant que le premier nous attend à quai.

Dernières photos cheveux au vent et il est temps de rentrer, le salon va bientôt fermer.

Programme de la soirée : rêver bateau et… jouer au loto !

À bientôt…

 

 Festival de la Plaisance de Cannes
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